GORGES DU FIER :suite
J'arrive au bout de la passerelle,sous une voute de verdure.Les rochers blancs,imposants,érodés par l'eau prennent des formes d'ossements.Des troncs d'arbres restés bloqués dans les gorges accentuent cet effet.La roche,les paroies polies nous rappelle la puissance de l'eau,de la hauteur qu'elle peut atteindre lors de fortes crues,en période d'étiage le débit de l'eau est de 3 mètre cube seconde et atteind 300 à 500 mètre cube seconde en période de forte crues.La crue de 1960 a atteint les 1000 mètre cube seconde.
Deux ponts passent au dessus des gorges,celui de Pontverre et celui de la voie ferrée.Au bout de la passerelle je monte des marche taillées dans le rocher puis débouche sur le belvédère.Depuis là j'apperçoie la mer de rocher et la sortie des gorges.Le Fier reprend un lit plus large.En voyant la largeur du lit on imagine la force de l'eau s'engoufrant dans les gorges.
Le paysage est lunaire.
Le paysage est lunaire.
L'eau a laissé la marque de son passage,on apperçoie la faille des gorges,le cours d'eau est à une vingtaine de mètres en dessous.
sortie des gorges,le Fier reprend son lit normal
Une légende raconte que cet énorme bloc avait été posé là par une fée compatissante marquant la tombe d'un jeune page sacrifié par le chevalier de Pontverre.Une tablette situé sur le belvédére raconte l'histoire de ce petit page.
Je prend le chemin du retour par la passerelle.A l'allée j'ai croisé un groupe de touristes italien.Je fais le chemin inverse m'appercevant que je suis seul dans les gorges,pour seul bruit celui des chants d'oiseaux dans les paroies et le bruit du cours d'eau.MAGIQUE.
Sur le chemin du retour je m'arrète un instant pour faire une photo de l'imposant Chateau de Montrotier qui surplombe les gorges.Deux sites à visiter sans modération.